Méditer c'est apprendre à considérer avec finesse notre expérience. Peu à peu nous faisons attention aux détails, à tout ce qui, habituellement, passe comme inaperçu.
Nous abordons la vie avec une grande curiosité. Pas forcément une curiosité "mentale" mais plutôt une curiosité des sens, une exploration des sensations : comment ça fait ? Quel goût ça a ? De quelle couleur c’est ? De quelle intensité de couleur c’est ? Est-ce froid ? Chaud ? Froid par endroit et chaud ailleurs ?
Nous abordons la vie avec une grande curiosité. Pas forcément une curiosité "mentale" mais plutôt une curiosité des sens, une exploration des sensations : comment ça fait ? Quel goût ça a ? De quelle couleur c’est ? De quelle intensité de couleur c’est ? Est-ce froid ? Chaud ? Froid par endroit et chaud ailleurs ?
Nos perceptions sensorielles sont d'une grande intelligence. Elles nous aident à développer de la précision. Elles sont un terrain infini de découvertes.
Voici comment le dit Chögyam Trungpa :
« Le son n’a pas de limites, pas plus que la vue, le goûter, le toucher et les autres sensations n’ont de limites. Le domaine des sens est illimité, à tel point que la perception est en soi primordiale et impensable, qu’elle est au-delà de la pensée. Le nombre de perceptions est si grand que cela dépasse l’imagination. Il existe une quantité infinie de sons. Il y a des sons que nous n’avons jamais entendus, des formes et des couleurs que nous n’avons jamais vues et des sensations que nous n’avons jamais éprouvées. Les champs de la perception sont illimités. »
Méditer nous entraîne à prendre acte de cette richesse de la vie, de ses mille et unes nuances, de ses subtilités profondes, de sa dimension d'aventure et aussi... de sa grande bonté.
Avoir un corps, sentir, respirer, bref être vivant, est tellement bon, joyeux et précieux...
Alors pourquoi l'oublier ?
Marie-Laurence Cattoire
Paris