Par l’intermédiaire de l’école occidentale de méditation, j’ai pu apprivoiser les mots de certains poètes et compris qu’ils avaient quelque chose à nous dire sur comment se positionner comme un chevalier dans notre monde moderne.
René Char est l’un d’entre eux.
Par ses textes et par la façon dont il incarnait sa poésie dans sa vie concrète, il a montré un chemin pour s’engager entièrement dans son existence.
Dans les Feuillets d’Hypnos il parle d’un être tenu par « la résistance d’un humaniste conscient de ses devoirs, discret sur ses vertus, désirant réserver l’inaccessible champ libre à la fantaisie de ses soleils et décidé à payer le prix pour cela »
Il s’agit, selon lui, de payer le prix de la lucidité, « la blessure la plus rapprochée du soleil ».
René Char a su soutenir cette blessure et comme le précise Fabrice Midal, elle nous engage à accepter l’incertitude de n’être pas toujours sûr d’avoir raison, de vivre au cœur d’une inquiétude : « cette incertitude ne doit pas nous préserver de nous engager, elle est au contraire la ressource d’une action authentique » (in La voie du chevalier)
René Char est l’un d’entre eux.
Par ses textes et par la façon dont il incarnait sa poésie dans sa vie concrète, il a montré un chemin pour s’engager entièrement dans son existence.
Dans les Feuillets d’Hypnos il parle d’un être tenu par « la résistance d’un humaniste conscient de ses devoirs, discret sur ses vertus, désirant réserver l’inaccessible champ libre à la fantaisie de ses soleils et décidé à payer le prix pour cela »
Il s’agit, selon lui, de payer le prix de la lucidité, « la blessure la plus rapprochée du soleil ».
René Char a su soutenir cette blessure et comme le précise Fabrice Midal, elle nous engage à accepter l’incertitude de n’être pas toujours sûr d’avoir raison, de vivre au cœur d’une inquiétude : « cette incertitude ne doit pas nous préserver de nous engager, elle est au contraire la ressource d’une action authentique » (in La voie du chevalier)
Mathieu Brégegère
Paris