"Être abstrait, c'est perdre le rapport avec ce que c'est que de se tenir debout".
Cette citation de Fabrice Midal est plutôt abyssale : quand sentons-nous réellement ce que c’est que de nous tenir debout?
Quand sommes-nous le trait d’union entre la terre et le ciel qui se font face ?
Cette citation questionne directement ce que c’est que le concret.
A y regarder de plus près, nous naviguons entre les généralités affligeantes répétées à l'envie, l’uniformisation de tout qui nous empêche d’avoir rapport réel à rien et dans un monde où le mot éthique ne signifie plus qu’un compendium de règles à suivre.
Alors qu’est-ce que le concret dans nos vies ? Peut-être que pour ma part c’est laisser tomber le convenu, l’attendu, pour se mettre à l’écoute de ce qui se passe, là, maintenant. Interroger toujours à neuf le rapport que j’ai aux autres, aux choses, au monde et écouter comment cela parle concrètement en moi, au-delà des discours habituels ou des idées préconçues.
Et quand cela parle, tout devient plus dense, plus incarné, je ne me sens plus comme un ectoplasme qui flotte dans son existence. Un espace d’habitation s’ouvre, au sein duquel je peux me tenir debout avec dignité et dont je peux prendre la responsabilité.
Et dans votre vie, le concret, c’est quoi ?
Marine Manouvrier
Bruxelles
C'est juste
RépondreSupprimerbon w-e François !
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