Mouvements - Henri Michaux. |
« La clé qui ouvre la porte d’une œuvre d’art c’est la présence, jamais la référence. »
Fabrice Midal tentait de montrer hier soir, lors de sa troisième causerie sur la culture, comment faire face à une œuvre d’art. Il était question de ne rien faire de manière à laisser être ce qui est.
Ne pas chercher à dire, à voir
ni à entendre pour pouvoir véritablement entrer en rapport à l’œuvre
d’art.
Que suis-je donc venu faire à ce séminaire ?
Moi qui ai souvent des
difficultés à voir des œuvres d’art je ne vais apprendre aucune recette, aucun
truc pour sortir de l’aveuglement dans
lequel je suis. Les références historiques ou autres ne m’aideront pas non
plus. Il s’agit plutôt de désapprendre, de se tenir face à l’œuvre avec gravité
et légèreté à la fois.
La méditation est l’une des clés de cette entrée en présence.
Les poèmes d’Henri Michaux lus par Fabrice en sont une autre.
Voilà un tout petit aperçu de ce séminaire qui a commencé lundi. J’ai déjà
l’impression d’avoir fait un voyage, d’avoir quitté les rives des connaissances
convenues pour entrer dans une aventure. C’est sans doute ce que je retrouve à
chaque fois que je participe à un séminaire de l’école, ce goût de l’aventure,
cette impression d’être au travail, ensemble avec les enseignants et les
participants.
C’est dans les séminaires que je sens battre le cœur de notre École. C’est
là que se trace à chaque fois un nouveau chemin, que se dessinent de nouveaux
horizons.
Je sais que même si les conférences filmées donneront sans doute lieu
à un cours en ligne que je pourrai voir dans quelques mois, ce ne sera pas la
même expérience.
Ce que nous vivons ensemble lors d’un séminaire de notre École est à chaque
fois unique.
Xavier Ripoche
Dinard
Dinard
Tellement vrai ! tellement juste !
RépondreSupprimerMerci Xavier