Quand j’ai commencé à pratiquer la méditation, je me souviens avoir reçu comme instruction de porter une légère attention sur le souffle.
Cette instruction toute simple est devenue très vite et sans que je m’en aperçoive une nouvelle manière de me juger et de m’en vouloir.
Très souvent, pris par mon envie de bien faire, de bien suivre l’air qui entre et l’air qui sort, de ne rien louper, de tout contrôler, je finissais par être complètement crispé et déçu. Lorsque mon attention n’était plus sur le souffle, j’avais le sentiment d’avoir raté quelque chose et j’étais très souvent pris par le sentiment de ne pas y arriver...
Aujourd’hui quand je m’assieds sur mon coussin, avant même d'entamer la pratique, je commence chaque session par juste me dire : « fous-toi la paix ! »
A partir de ce simple laisser être, de ces quelques secondes d’arrêt, j’entre dans la pratique de manière beaucoup plus joueuse et amicale.
Je porte attention au corps, à la posture, et je pose délicatement mon attention sur le souffle sans en faire toute une histoire.
Le souffle, à partir de cet espace frais et vivant, s’éclaire pour moi d’une manière complètement neuve. Il n’est plus un simple objet d’attention que j’observe de l’extérieur mais devient le mouvement même de la vie. Chaque respiration me montre que je suis vivant, m’enseigne que je peux toujours recommencer à neuf, m’aide à toucher la fraîcheur du présent vivant.
Ainsi, la pratique devient un jeu et la respiration ma partenaire...
Guillaume Vianin
Cette instruction toute simple est devenue très vite et sans que je m’en aperçoive une nouvelle manière de me juger et de m’en vouloir.
Très souvent, pris par mon envie de bien faire, de bien suivre l’air qui entre et l’air qui sort, de ne rien louper, de tout contrôler, je finissais par être complètement crispé et déçu. Lorsque mon attention n’était plus sur le souffle, j’avais le sentiment d’avoir raté quelque chose et j’étais très souvent pris par le sentiment de ne pas y arriver...
Aujourd’hui quand je m’assieds sur mon coussin, avant même d'entamer la pratique, je commence chaque session par juste me dire : « fous-toi la paix ! »
A partir de ce simple laisser être, de ces quelques secondes d’arrêt, j’entre dans la pratique de manière beaucoup plus joueuse et amicale.
Je porte attention au corps, à la posture, et je pose délicatement mon attention sur le souffle sans en faire toute une histoire.
Le souffle, à partir de cet espace frais et vivant, s’éclaire pour moi d’une manière complètement neuve. Il n’est plus un simple objet d’attention que j’observe de l’extérieur mais devient le mouvement même de la vie. Chaque respiration me montre que je suis vivant, m’enseigne que je peux toujours recommencer à neuf, m’aide à toucher la fraîcheur du présent vivant.
Ainsi, la pratique devient un jeu et la respiration ma partenaire...
Guillaume Vianin
Neuchâtel
Merci Guillaume ,c'est très juste, mon maitre de Qi Gong dit que " jouer , c'est s'exercer dans la joie " ; c'est un fondement essentiel pour rencontrer le vivant. Peux tu me donner les références de la peinture qui accompagne ton témoignage? estelle*
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ton gentil message Estelle, le tableau est de Goya et s'appelle Le Pantin. Guillaume
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RépondreSupprimerGratitude Guillaume ça me donne l envie de jouer....
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