Où les coquillages concassés font la beauté de cette grève. |
Lors du séminaire « Foutez-vous la paix ! », une citation de Henri Michaux lue par Fabrice Midal m’a particulièrement frappée :
Cela renverse d’un coup d’un seul notre perspective.
« Avec tes défauts, point de hâte.
Ne va pas à la légère les corriger.
Qu’irais-tu mettre à la place ? »
Cela renverse d’un coup d’un seul notre perspective.
Cette citation suggère que si nous liquidons nos défauts, c’est une part de notre être qui disparaît.
Mais quel nouveau rapport engager alors avec eux ?
Une des méditations guidées du lendemain m’a donné une piste.
A un moment de la pratique, Fabrice Midal nous a proposé de consentir à notre état d’être, là, tel qu’il est.
Ce « Je consens » a vibré dans toute ma chair.
Plutôt que de traquer nos défauts (au nom de quoi d’ailleurs?), peut-être serait-ce un bon point de départ de consentir à ce qui nous éloigne de l'ordinaire !
Marine Manouvrier
Bruxelles
Bonjour Marine,il s'agit d'une citation du recueil Poteaux d'angles. Une mine
RépondreSupprimerd'aphorismes qui font écho à bien des enseignements." souviens-toi. celui qui acquiert,chaque fois qu'il acquiert,perd." ou encore " Tu es contagieux à toi même,souviens-t'en.Ne laisse pas "toi" te gagner." Et bien d'autres...