Fabrice Midal a eu cette phrase surprenante lors du séminaire Foutez-vous la paix :
« mon père n’est pas mon père, c’est un vieil homme avec qui je vais déjeuner ».
« mon père n’est pas mon père, c’est un vieil homme avec qui je vais déjeuner ».
Je ne cesse depuis lors d’éprouver les effets opératifs de cette phrase.
Loin du scoop auquel nous pourrions penser naïvement, cette phrase nous dit simplement qu’il est possible de déposer là ces vêtements trop lourds des rôles que nous portons, bien souvent par habitude, et qui embarrassent la relation (que ce soit avec notre père, notre fils, notre amie, notre amant, comme vous voulez).
Comme cela n’a aucun sens de généraliser quand il est question de relation, je vous propose de faire l’expérience vous-même avec l’un ou l’autre de vos proches lors de votre prochaine rencontre et de voir ce qui advient.
Peut-être qu’il y a quelque chose du libre mouvement du réel qui apparaitra.
Ce mouvement que nous n’en finissons pas d’apprivoiser sur le coussin de méditation.
Cet article est extrait d'un enseignement donné à Bruxelles, lors des soirées pour apprendre à méditer.
Cet article est extrait d'un enseignement donné à Bruxelles, lors des soirées pour apprendre à méditer.
Marine Manouvrier
Bruxelles
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