Mouvement Rythme Danse édité par l' INSTITUT HONGROIS |
Parce qu’elle peut nous mettre en rapport à nos problèmes, à nos souffrances et souvent aussi à l’ennui, la méditation est difficile.
Au début, nous sommes plein d’allant, très ouverts, attentifs à la découverte – ce que Shunryu Suzuki appelle « l’esprit du débutant ». Puis notre enthousiasme s’émousse, l’affairement quotidien reprend le dessus et il se peut que nous n’ayons plus du tout envie de nous asseoir… Cela arrive à tous, sans exception aucune ! Et cela fait partie de la pratique de la méditation sur le long cours : il y a des périodes où cela ne pose aucun problème d’aller pratiquer et d’autres où cela nous demande un effort extrême. Il faut faire avec, et trouver des manières de ressourcer sa pratique quand elle devient un peu sèche ou quand elle a perdu tout son sens à nos yeux – « ressourcer » signifie revenir à la source, à la motivation première qui nous a fait commencer. C’est toujours bon de s’en rappeler. Puis il s’agit de revenir à sa posture et de redécouvrir toutes les subtilités de la respiration et des sensations corporelles. Ressourcer, cela peut enfin passer par la lecture de textes, la vie et l’expérience d’autres pratiquants qui l’ont fait avant nous, et qui peuvent être un soutien précieux.
Pratiquer en groupe peut aussi être très aidant dans ces moments où la méditation nous apparaît plus lointaine.
La méditation est non seulement une hygiène de vie, qui nous met en rapport avec notre santé de base, mais au-delà, elle est un chemin de vie. Elle travaille en nous sur le long terme et chaque session de méditation, absolument chacune d’entre elles, nous fait avancer un peu plus en direction d’un monde plus vivant et plus humain dans lequel nous avons toute notre place, exactement tels que nous sommes.
Marie-Laurence Cattoire
Au début, nous sommes plein d’allant, très ouverts, attentifs à la découverte – ce que Shunryu Suzuki appelle « l’esprit du débutant ». Puis notre enthousiasme s’émousse, l’affairement quotidien reprend le dessus et il se peut que nous n’ayons plus du tout envie de nous asseoir… Cela arrive à tous, sans exception aucune ! Et cela fait partie de la pratique de la méditation sur le long cours : il y a des périodes où cela ne pose aucun problème d’aller pratiquer et d’autres où cela nous demande un effort extrême. Il faut faire avec, et trouver des manières de ressourcer sa pratique quand elle devient un peu sèche ou quand elle a perdu tout son sens à nos yeux – « ressourcer » signifie revenir à la source, à la motivation première qui nous a fait commencer. C’est toujours bon de s’en rappeler. Puis il s’agit de revenir à sa posture et de redécouvrir toutes les subtilités de la respiration et des sensations corporelles. Ressourcer, cela peut enfin passer par la lecture de textes, la vie et l’expérience d’autres pratiquants qui l’ont fait avant nous, et qui peuvent être un soutien précieux.
Pratiquer en groupe peut aussi être très aidant dans ces moments où la méditation nous apparaît plus lointaine.
La méditation est non seulement une hygiène de vie, qui nous met en rapport avec notre santé de base, mais au-delà, elle est un chemin de vie. Elle travaille en nous sur le long terme et chaque session de méditation, absolument chacune d’entre elles, nous fait avancer un peu plus en direction d’un monde plus vivant et plus humain dans lequel nous avons toute notre place, exactement tels que nous sommes.
Marie-Laurence Cattoire
Paris
"Vivre, c'est naître lentement " - Antoine de Saint-Exupéry