lundi 18 janvier 2016

La bonté primordiale

Par ce propos, Chögyam Trungpa nous réaccorde avec le positionnement originel du Bouddha qui a tellement bouleversé les catégories de pensées de son époque : il existe en nous une bonté primordiale, un potentiel de réalisation ; ce potentiel est là, en chacun de nous.
Ce potentiel de bonté n’est jamais acquis, ni saisissable une fois pour toute mais il est possible de lui donner droit ; c’est le possible de l’humanité et le chemin spirituel est une façon de s’y souscrire pour l’éveiller pleinement.
Cette perspective de me mettre sérieusement au travail pour éveiller ce potentiel de réalisation, pour sentir comment cette bonté pourrait guider ma façon d’être au quotidien, a transformé le regard que je porte sur le monde.
Je vois aujourd’hui plus clairement la beauté et la bonté simple du monde : ses couleurs, ses tonalités, sa musique…
Et comme le précise Trungpa dans ce même ouvrage « nous avons vraiment le pouvoir de nous guérir de la dépression si nous reconnaissons que le monde est bon. »
Mathieu Brégegère
Paris