Il fait un temps de rêve, je suis bien accompagnée et je marche dans un paysage grandiose. Beaucoup de bonnes raisons pour être bien là et apprécier ce beau moment !
Mais des préoccupations obscurcissent mon esprit, et je ne vois rien de ce qui m’entoure. Vainement j’essaie de chasser les préoccupations; elles reviennent, tenaces, et je m’en veux de ne pas réussir à être présente au paysage, à la montagne, aux prés fleuris annonciateurs de printemps.
Je vois alors la lutte que je mène contre moi-même et la situation absurde dans laquelle je me suis enfermée. Je ris de moi-même et ça s’ouvre, je vois les choses comme elles sont : une promenade en montagne agrémentée de préoccupations.
Tel est mon présent, et il est bien ainsi.
Je me sens alors en paix, et j’entends le torrent qui dévale la pente dans un grand rire…jusqu’à la prochaine pensée.
Dominique Santhier
Genève
Toutes mes pensées t'accompagnent chère Dominique.
RépondreSupprimerTu étais bel et bien avec nous à Dinard...