Durant la dernière retraite d’été, Fabrice Midal a transmis plusieurs pratiques de bienveillance aimante.
Depuis mon retour à la maison, je pratique l’une ou l’autre de ces méditations une fois par jour…
Je remarque que quelque chose dans ma manière de les aborder a changé.
Une des pratiques consiste à évoquer un moment où l’on a senti de la bienveillance aimante. Avant cet été, je choisissais un moment où j’étais « sûr » d’avoir touché quelque chose de grand, de fort, de vrai...
Aujourd’hui, je découvre que la vérité de l’amour ne se trouve pas seulement dans ces grands moments où l’on a senti des émotions fortes. Je fais l’expérience que la bienveillance est aussi une expérience d’une très grande simplicité.
Dans la pratique je me demande : Qu’est-ce qui, dans ma journée, m’a fait toucher un sens de bienveillance ?
Les mots entendus cet été me reviennent... Non pas chercher quelque chose de transcendant, un moment où l’on a entendu les violons jouer... Mais simplement laisser venir un moment tout simple, d’une telle simplicité que sans cette pratique il serait passé presque inaperçu...
Je prends le temps de laisser venir ce qui vient...
Je repense à ma journée, à ce que j’ai fait ce matin, à ce qui s’est passé...
Je fais confiance à mon cœur et à son savoir...
Tout à coup, me reviennent en mémoire plusieurs micro-moments de bienveillance qui ont parsemé le cours de ma journée sans même que je m’en aperçoive :
- Ma fiancée au réveil qui me dit avoir des crampes au ventre.
- Ma voisine qui me dit sa joie de se marier aujourd’hui-même et sa peur de lire ses vœux devant tous les invités.
- Mon chat, étendu de tout son long dans le jardin, mis K-O par la chaleur suffocante de ce mois d’août tropical.
Alors je m’y arrête... Je prends chacun de ces moments séparément l’un après l’autre. Je les laisse résonner...
J’ai tout mon temps...
J’écoute ce qu’ils ont à me dire...
Je sens comme des ondes qui se diffusent tout doucement, un peu comme les ondes que fait un petit caillou qui tomberait dans l’eau claire d’un lac...
Je fais l’expérience que mon cœur, sans même que je m’en sois rendu compte, était ouvert, touché par ces instants, ces rencontres...
En me remémorant ces moments, mon cœur se détend, je sens qu’il est vivant, joyeux, bon, qu’il souhaite naturellement aux autres le meilleur...
Mon cœur s’ouvre en cercles, comme ces cercles vus sur l’eau du lac, qui se répandent, de plus en plus larges, de plus en plus grands...
Ces moments tout simples, qui ont parsemé une journée “ordinaire”, apparaissent d’une profondeur insoupçonnée et dans le même temps, d’une légèreté réjouissante...
Je reste alors quelques minutes dans cette atmosphère douce et bienfaisante.
Il n’y a pas à dire, la bienveillance est un cadeau !
Guillaume Vianin
Neuchâtel
Depuis mon retour à la maison, je pratique l’une ou l’autre de ces méditations une fois par jour…
Je remarque que quelque chose dans ma manière de les aborder a changé.
Une des pratiques consiste à évoquer un moment où l’on a senti de la bienveillance aimante. Avant cet été, je choisissais un moment où j’étais « sûr » d’avoir touché quelque chose de grand, de fort, de vrai...
Aujourd’hui, je découvre que la vérité de l’amour ne se trouve pas seulement dans ces grands moments où l’on a senti des émotions fortes. Je fais l’expérience que la bienveillance est aussi une expérience d’une très grande simplicité.
Dans la pratique je me demande : Qu’est-ce qui, dans ma journée, m’a fait toucher un sens de bienveillance ?
Les mots entendus cet été me reviennent... Non pas chercher quelque chose de transcendant, un moment où l’on a entendu les violons jouer... Mais simplement laisser venir un moment tout simple, d’une telle simplicité que sans cette pratique il serait passé presque inaperçu...
Je prends le temps de laisser venir ce qui vient...
Je repense à ma journée, à ce que j’ai fait ce matin, à ce qui s’est passé...
Je fais confiance à mon cœur et à son savoir...
Tout à coup, me reviennent en mémoire plusieurs micro-moments de bienveillance qui ont parsemé le cours de ma journée sans même que je m’en aperçoive :
- Ma fiancée au réveil qui me dit avoir des crampes au ventre.
- Ma voisine qui me dit sa joie de se marier aujourd’hui-même et sa peur de lire ses vœux devant tous les invités.
- Mon chat, étendu de tout son long dans le jardin, mis K-O par la chaleur suffocante de ce mois d’août tropical.
Alors je m’y arrête... Je prends chacun de ces moments séparément l’un après l’autre. Je les laisse résonner...
J’ai tout mon temps...
J’écoute ce qu’ils ont à me dire...
Je sens comme des ondes qui se diffusent tout doucement, un peu comme les ondes que fait un petit caillou qui tomberait dans l’eau claire d’un lac...
Je fais l’expérience que mon cœur, sans même que je m’en sois rendu compte, était ouvert, touché par ces instants, ces rencontres...
En me remémorant ces moments, mon cœur se détend, je sens qu’il est vivant, joyeux, bon, qu’il souhaite naturellement aux autres le meilleur...
Mon cœur s’ouvre en cercles, comme ces cercles vus sur l’eau du lac, qui se répandent, de plus en plus larges, de plus en plus grands...
Ces moments tout simples, qui ont parsemé une journée “ordinaire”, apparaissent d’une profondeur insoupçonnée et dans le même temps, d’une légèreté réjouissante...
Je reste alors quelques minutes dans cette atmosphère douce et bienfaisante.
Il n’y a pas à dire, la bienveillance est un cadeau !
Guillaume Vianin
Neuchâtel
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